Les organisateurs du salon Jetexpo sont formels : le secteur des services textile est en train de recommencer à croître. Une très bonne nouvelle, même si la concurrence reste très élevée et que les professionnels doivent sans cesse repenser leur métier.
Après un passage très compliqué lors de la crise, qui a frappé de plein fouet nombre de secteurs, il semble que les blanchisseries, laveries et pressings trouvent un regain de croissance.
Cependant, c'est un marché sans cesse en mouvement, et il est vrai que les professionnels doivent toujours repenser leur manière de faire pour s'améliorer. On peut ainsi prendre l'exemple des laveries urbaines, qui doivent réellement investir au niveau de la sécurité aussi bien de leurs machines que du local, surtout dans les grandes villes (on dénombre environ 4 500 laveries automatiques en France).
De même, en 2012, lorsque le perchloréthylène a été interdit pour des raisons de santé, les entreprises ont dû opérer de grands remaniements pour repenser leur manière de faire et les machines utilisées. Aujourd'hui, de plus en plus de services textiles adoptent l'aquanettoyage, ainsi que des techniques plus respectueuses de l'environnement et des textiles. Un remaniement nécessaire mais pas forcément évident à effectuer pour toutes ces entreprises chargées de la location et de l'entretien du linge pour des secteurs comme la santé, l'hôtellerie, les commerces, la restauration...
En une vingtaine d'années, le nombre de pressings est passée de 10 000 à 4 000, marché qui a perdu une perte de volume entre 2 et 3% chaque année. Aujourd'hui, on recense environ un pressing pour 20 000 habitants. Pour autant, le secteur en lui-même est en bonne santé, comme le prouve le chiffre d'affaire de 1 800 milliards d'euros en 2013. Le Groupement des Entreprises Industrielles de Services Textiles (GEIST), lui aussi, dénombre une quarantaine d'entreprises qui embauchent à elles seules plus de 22 000 personnes !
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